Fuir la réussite (c’est plus simple que ça en a l’air)
- jeremielurton
- 14 sept.
- 2 min de lecture

Il y a celles et ceux qui rêvent de réussir.
Et puis il y a moi.
Qui rêve… de ne surtout pas trop en faire.
De peur que ça marche.
🏃♂️ Courir vite… mais dans l’autre sens
Si vous voulez rester un entrepreneur looser digne de ce nom, il existe une technique infaillible :
Fuir la réussite.
Mais pas frontalement, non. Ce serait trop voyant.
Il faut l’éviter par crainte subtile, par projections paniquées, par scénarios catastrophe intérieurs.
Exemples (testés et approuvés) :
“La réussite, ce n'est pas pour moi.”
“J’aurais trop de choses à gérer si ça marchait.”
“Et si les gens devenaient jaloux ?”
“Et les haters ? Et les impôts ? Et l’opulence, tu y as pensé à l’opulence ?”
“Et si je devenais quelqu’un d’insupportable ?”
“Et si je perdais mon humilité ? Mes amis ? Mon style loose et poétique ?”
🤯 Le syndrome de l'ascenseur émotionnel inversé
Je me fais parfois des petits shoots d’angoisse :
je m’imagine que mon activité explose, que je deviens visible, et là…les sueurs froides arrivent.
Je vois la spirale infernale :
des clients par dizaines (fatigue),
des revenus importants (culpabilité),
des sollicitations constantes (trop de notifications LinkedIn).
et cette machine infernale qui s’emballe sans que je puisse dire stop.
Et puis je redeviens lucide :
ça ne risque pas d’arriver.
Je fais tout pour.
🤐 L’art du non-traitement
Je pourrais en parler.
Aller voir un coach, un psy, un pote bienveillant.
Mettre de la conscience, comme on dit.
Mais j’ai préféré la méthode traditionnelle :
garder tout ça bien au chaud, au fond, là où ça gratte un peu mais pas trop.
Et continuer tranquillement à me saboter, dans la douceur de mes habitudes limitantes.
🎯 Et vous ?
Vous en êtes où, vous, dans votre peur de réussir ?Vous aussi vous vous dites que si ça marche, ce sera pire ?
Racontez-moi. Mais doucement, hein.
Faudrait pas qu’on déclenche une croissance accidentelle.





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