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Avoir une relation compliquée avec l’argent : un choix (in)conscient

  • jeremielurton
  • 4 juil.
  • 2 min de lecture


Si tu veux vraiment rater ton aventure entrepreneuriale, il y a un levier très simple à activer :

le rapport névrotique à l’argent.


J’ai longtemps cru que je n’étais simplement “pas très à l’aise” avec l’argent.

En réalité, j’ai développé avec lui une relation digne d’un ex toxique.

On s’évite, on se tourne autour, je dis du mal de lui, mais parfois je le regrette tard le soir quand mes factures me parlent.



🧨 Quand j’étais salarié…


Ce n’était pas si grave.

Je me laissais gentiment exploiter, je ne demandais jamais d’augmentation, et je me sentais presque noble à vivre sur pas grand-chose.


Mais en tant qu’entrepreneur looser ? C’est une bénédiction.

Un terrain fertile pour saboter toute possibilité de rentabilité.



💸 Tendance repousseur


Je fais partie de la catégorie qu’on appelle pudiquement les “repousseurs d’argent”.

Moi, je dirais plutôt : militant du vide bancaire.

Je soupçonne secrètement l’argent de tout gâcher : les relations, les intentions, la pureté du geste.

Vendre ? C’est trahir.

Facturer ? C’est suspect.


D’ailleurs, je recommande la lecture de Ce que l’argent dit de vous de Christian Junod.

Mais attention : ne suivez surtout pas ses conseils.

Ils pourraient abîmer des années d’auto-sabotage bien construit.



💬 Le mythe du commercial démoniaque


J’ai développé tout un arsenal de croyances paralysantes haut de gamme :


  • “Je ne suis pas un commercial.”

  • “Je ne veux pas forcer les gens.”

  • “Je ne vais quand même pas me faire payer pour ça…”

  • “L’argent pourrit les relations.”


J’ai même une image mentale très précise du commercial de film des années 90, avec costume trop grand, sourire faux, et pied coincé dans la porte d’entrée.



🧾 Travailler gratuitement, un art de vivre


Du coup, je préfère travailler gratuitement.

C’est plus simple. Plus rapide.

Et puis comme ça, je suis sûr de ne décevoir personne.

À part moi, bien sûr. Mais je suis habitué.


Je ne veux pas “voler les gens”... alors je me vole moi-même, en toute élégance.

Et le plus beau dans tout ça ? C’est que j’attire à moi uniquement des gens qui cherchent de la gratuité.

Comme ça, la boucle est bouclée.

Je donne, ils prennent, je m’épuise, ils remercient. Personne ne paie. Tout le monde est content. Sauf mon banquier.



🎯 Et vous ?


Et vous ? C’est quoi votre rapport à l’argent ?


Au lieu de poser vos tarifs… vous jouez à “prix libre mais gêné” ?

A la place d'une grille tarifaire… vous avez une roue de la fortune émotionnelle ?



 
 
 

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